Question écrite n° 18176 – Réglementation contrôle technique des véhicules aménagés personnes handicapées

Question écrite posée par Arnaud Viala pour le Ministre de l’intérieur concernant la réglementation en matière de contrôle technique pour les véhicules aménagés pour les personnes handicapées

M. Arnaud Viala alerte M. le ministre de l’intérieur sur la réglementation en matière de contrôle technique pour les véhicules aménagés pour les personnes handicapées. La réglementation en matière de contrôles techniques des véhicules s’est considérablement durcie, notamment en ce qui concerne la première étape de ces vérifications, à savoir, l’identification du véhicule lui-même. Toute différence, même minime, entre la désignation mentionnée sur la carte grise, et le véhicule lui-même, entraîne immédiatement une obligation de passage d’une contre visite, et faute de pouvoir remédier au problème constaté, une destruction du véhicule. Les personnes handicapées, en fauteuil roulant, possèdent des véhicules aménagés pour la conduite manuelle, soit dès l’achat, soit après coup. Certains ont acheté il y a quelques années des véhicules neufs en concession, qui sont par la suite modifiés dans des garages agréés. La réglementation de l’époque n’imposait pas que cette modification soit mentionnée sur la carte grise, et les contrôles techniques précédents n’ont jamais posé de problème. Ces véhicules n’auront bientôt plus le droit de circuler, faute de contrôle technique valide, non pas en raison de leur état ou de leur dangerosité, mais uniquement parce que la carte grise ne mentionne pas la modification effectuée il y a de nombreuses années. Deux solutions alors : démonter l’aménagement (quasi impossible, en raisons de pièces soudées) ou faire modifier le certificat d’immatriculation en s’adressant à la DREAL (démarche longue qui a peu de chance d’aboutir vu l’âge de certains véhicule). Les finances de ces personnes ne permettent plus de remplacer ces voitures, qui ne sont par ailleurs pas éligibles à la prime à la conversion. Elles ne peuvent pas non plus être revendues, toujours faute de contrôle technique valide. La seule issue : la casse. Il lui demande quelles dispositions concrètes le Gouvernement compte prendre afin d’aider ces personnes à conserver leur véhicule ou à le remplacer si nécessaires à moindre frais.

 ‼️Pas de réponse pour le moment, vous pouvez aller chercher la réponse sur le site de l’Assemblée nationale : http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-18176QE.htm