RN-88 : Rencontre à Laissac du 27 février 2017

Le doublement de la RN 88 – sujet majeur de l’aménagement et du désenclavement du territoire aveyronnais – mais bien au-delà, de tout le bassin jouxtant le linéaire entre Toulouse et Lyon, ressemble beaucoup à un serpent de mer…

Dans la partie tarno-aveyronnaise, depuis 2008, d’énormes avancées ont été faites, sous l’impulsion du Conseil Général de l’Aveyron qui a décidé, dès 2008, d’injecter près de 50 millions d’euros sur le tronçon Naucelle – Baraqueville. Les travaux de mise à 2X2 voies sont presques achevés.

Restent dorénavant à traiter :
  • la traversée de l’agglomération ruthénoise, qui exige des études très poussées et la prise en compte des projets urbanistiques à venir,
  • St Mayme où le Conseil Départemental a pris des engagements afin de relier le Causse-Comtal au plus vite,
  • la portion Causse-Comtal / Sévérac d’Aveyron, où les travaux sont estimés à 350 millions d’euros, et où le tracé et la Déclaration d’Utilité Publique (avec également tous les remembrements et les acquisitions foncières) sont réalisés et en cours de validité.

La réunion de la semaine dernière à Laissac, en présence de mes collègues parlementaires Yves Censi, Jean-Claude Luche et Alain Marc, de très nombreux élus de la vallée de l’Aveyron et des conseillers régionaux, a essentiellement permis de faire le point sur ce dossier capital :

  • l’Etat n’a pour l’instant inscrit AUCUN crédit sur le tronçon Rodez / Sévérac,
  • seules les études sont prévues dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région pour un montant de 500 000 euros,
  • le dossier RN 88 avance un peu dans sa partie lozérienne (travaux sur la déviation de Mende et études à la sortie de Langogne, travaux programmables sur l’échangeur de St Chély),
  • entre le Puy en Velay et Clermont-Ferrand, des réflexions sur des itinéraires alternatifs sont en cours.
Les élus présents à cette réunion ont conclu sur :
  • la nécessité d’un front commun de tous les acteurs pour pousser l’Etat à programmer des crédits pour faire avancer ces investissements,
  • la nécessité de l’engagement de la Région et du Département aux côtés de l’Etat,
  • l’urgence en terme de sécurité et de développement économique de la poursuite des aménagements.