Centres Hospitaliers de Millau & Saint Affrique

Au cours des derniers mois, nos deux centres hospitaliers ont vécu des moments difficiles, d’abord à Saint Affrique suite aux inondations de novembre 2014, et en cette fin d’année 2015 à Millau, où des actes de malveillance ont conduit à la fermeture de l’établissement pendant plusieurs jours. On ne peut que déplorer ces épisodes, tout en faisant également le constat qu’ils ont eu le mérite de souligner, une nouvelle fois, la force de l’attachement de tout notre territoire sud-aveyronnais à ses deux hôpitaux.

En fin d’année 2015, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, et singulièrement de la commission des Affaires Sociales dont je suis membre, était largement mobilisé par le vote de la Loi Santé, qui a également occupé les média nationaux sur divers aspects touchant à la vie quotidienne de tout un chacun.
Ce texte comporte aussi des dispositions qui sont étroitement liées au devenir de nos hôpitaux de proximité, en particulier la mise en oeuvre du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT), qui n’est rien d’autre qu’un regroupement stratégique et opérationnel de plusieurs établissements, sur un bassin de santé élargi, afin de définir un maillage de services de soin.

Pour notre territoire, c’est une grosse dizaine d’établissements dont les destinées vont se trouver liées au sein du Groupement Hospitalier de Territoire que pilote le Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier (Centres Hospitaliers du Gard, de l’Hérault…).

Pour Millau et Saint Affrique, l’enjeu est double :

  • d’abord de l’articulation entre ces deux sites hospitaliers dont le pérennité est absolument essentielle pour notre bassin de santé compte tenu de l’étendue du Sud Aveyron, de l’existence vitale de médecine généraliste adossée à ces établissements, et aussi de notre démographie (population vieillissante),
  • ensuite de la place que tiendront nos hôpitaux dans ce grand GHT. L’adossement au CHU de Montpellier permet d’envisager des collaborations d’équipes médicales et le déploiement de spécialités ; il exige que la place des hôpitaux de Millau et de Saint Affrique dans le dispositif et la stratégie globaux soit clairement définie. Au terme du processus, c’est le parcours de soin de chaque typologie de patient qui pourra ainsi être délimité.

A ce stade, afin de prendre part activement à ce travail décisif pour l’avenir du Sud Aveyron, voici les démarches que j’ai entreprises :

  • j’ai interrogé Mme la Ministre de la Santé sur les modalités de la mise en oeuvre du GHT lors d’une Question Orale Sans Débat dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Vous pouver visionner cet échange grâce au lien ci-après :
    Le but que je poursuivais à travers cette intervention était de sensibiliser les plus hauts responsables nationaux sur l’importance du travail qui s’amorce et la vigilance accrue dont tous les acteurs locaux feront preuve, afin que, le cas échéant, d’obtenir rapidement des rendez-vous au Ministère.
    [embedyt] http://www.youtube.com/watch?v=lhGbiS0V-ns[/embedyt]
  • j’ai rencontré les directions des hôpitaux de Millau et de St Affrique, ainsi que du CHU de Montpellier pour faire un tour d’horizon très précis de la situation de chacun des établissements et témoigner de ma disponibilité pour travailler sur le dossier du GHT rapidement.

    Hier jeudi journée de dossiers d'importance. Après le point mensuel matinal avec M. le Préfet de l'Aveyron, matinée de…

    Posté par Arnaud VIALA Député de l'Aveyron sur jeudi 25 février 2016

  • j’ai également rencontré le Délégué Territorial de l’Agence Régionale de Santé (ARS), autorité de tutelle des hôpitaux, autour de laquelle ce travail s’organise.

Ce dossier figure parmi les priorités les plus urgentes des mois qui s’ouvrent.

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