NUMÉRUS CLAUSUS

En France, les études de santé, sont réglementées et sont soumises à un numerus clausus. Celui-ci est fixé par arrêté signé par les ministres chargés de l’Enseignement Supérieur et de la Santé. Ce dispositif est de plus en plus critiqué et remis en question depuis de nombreuses années. Le numerus clausus perd de sa pertinence et la France a besoin de très nombreux praticiens ; il en manque fortement dans de nombreux territoires ruraux. Les problèmes et limites du numerus clausus sont nombreux.

Le gouvernement fait des annonces tonitruantes de suppression totale du numerus clausus, sans préciser comment s’opèrera l’inévitable sélection, et sans expliquer non plus comment nos universités pourraient accueillir un flot non contrôlé d’étudiants. Pour ma part, je pense que les solutions exigent une réflexion plus fine ; j’ai donc déposé une proposition de loi qui vise à augmenter le seuil du numerus clausus pour adapter les besoins et inciter les médecins à s’installer en zone de campagne, ou plus exactement en zone sous dense.

Ce dépôt a été fait il y a quelques semaines et je suis encore en train de consulter les professionnels concernés et leurs représentants pour enrichir le texte, notamment en facilitant l’accueil de stagiaires par les médecins en exercice.

Lire la proposition de loi ICI.