Limitation de la vitesse à 80 km/h

Limitation de la vitesse à 80 km/h : le groupe de travail sur la sécurité routière dénonce le mépris du Parlement.
Selon l’article 24 de la Constitution, le Parlement « vote la loi », « contrôle l’action du Gouvernement » et « évalue les politiques publiques ».
En ne répondant pas à nos demandes, le gouvernement prive les parlementaires de l’exercice de leurs prérogatives.
Limitation de la vitesse à 80Km/h : la mesure appliquée sur l’ensemble des routes secondaires au 1er juillet.
« Le dispositif prévu » sera mis en œuvre comme prévu et son efficacité sera évaluée en 2020, à l’issue du Conseil des ministres.
Chargé d’évaluer, sans a priori, l’utilité et l’efficacité pour la lutte contre l’insécurité routière de certaines mesures annoncées par le Gouvernement à l’issue du comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018, le groupe de travail a souhaité que la décision de réduire de 90 km/h à 80 km/h la vitesse maximale autorisée sur certaines routes soit suspendue dans l’attente de ses conclusions.

Ce sujet me paraît nécessiter que le plus grand nombre de nos concitoyens expriment leur avis.
Aucune intention de polémiquer, en revanche la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse de nos routes secondaires à 80km/h me laisse très dubitatif quant à son efficacité sur l’accidentologie et est à coup sûr une catastrophe pour nos territoires.
Retrouvez ma question au Premier ministre en vidéo dans le cadre de la première séance de Questions au Gouvernement de l’année 2018 et sa réponse.

https://youtube.com/watch?v=S9n5X83X-Kg

J’ai cosigné la proposition de résolution de Monsieur Larrivé et Monsieur Villiers.
J’ai aussi cosigné la proposition de loi de Monsieur Jean Jacques Gaultier ainsi que celle de Monsieur Vincent Descoeur sur ce sujet.
J’ai rédigé un courrier à l’ensemble des élus de l’Aveyron afin de les mobiliser sur cette décision absurde.

Voici le retour quantifié sur ce graphique.

Je suis, de plus, membre du groupe d’élus du Massif Central créé à l’initiative de Monsieur Descoeur, qui se mobilise pour faire entendre la colère des usagers de la route et des habitants des territoires ruraux qui vont souffrir de cette mesure.
J’affirme ma détermination à empêcher le Gouvernement de mettre en œuvre cette mesure qui crée une réelle rupture entre les territoires, qui pénalise une nouvelle fois les usagers de la route et qui ne repose sur aucun fondement concret.