Communiqué : Actions pour le déclassement du loup

Etant à l’Assemblée nationale, j’étais représenté ce jour à une réunion sur les attaques de loup organisée par les représentants FDSEA et JA par mon suppléant Sébastien David. Voici les principaux éléments à retenir des démarches déjà engagées.

Longtemps suspectées, la présence et les attaques du loup se confirment sur le sol aveyronnais, au fur et à mesure que celui-ci progresse sur le territoire. Après l’Aubrac et les grands causses, c’est maintenant le sud Aveyron dans son ensemble qui est touché.

Depuis plusieurs mois, en accord et en concertation permanente avec les différents responsables professionnels, nous menons des actions auprès de nombreux responsables politiques français et européens, afin de faire déclasser le loup au sein de la Convention de Berne en faisant ainsi passer d’espèce « strictement protégée » à « espèce protégée ». Ce déclassement aura pour effet de faciliter les prélèvements de loup dans nos territoires pour protéger les élevages.

Après de nombreuses discussions sur ce sujet à l’Assemblée nationale, (ntmt loi montagne où un amendement dans ce sens a été voté), nous avons saisi de cette question tous les responsables politiques français & européens impliqués sur le sujet.

Mme Royal ainsi que Monsieur le Foll nous ont répondu que ce problème devait se régler au niveau européen. De ce fait, le 14 décembre 2016, nous avons organisé au Parlement européen de Strasbourg, avec Mme le Callenec, une réunion réunissant différents Eurodéputés sensible à ce problème français (Dantin, Cadec, Grossetete, Proust…) afin de déterminer les actions à envisager en commun pour parvenir à un déclassement de l’espèce.

Le 22 février, une réunion sur le Loup, que je co-présiderai avec mon collègue Pierre Morel A l’Huissier, Député de Lozère, se tiendra à l’Assemblée nationale en présence de parlementaires français ainsi que des eurodéputés que nous avons rencontrés à Strasbourg.

Dans les prochaines semaines, je vais rencontrer Madame la Ministre de l’Environnement, S. Royal dans le but de faire avancer ce dossier en sensibilisant le gouvernement. Outre le déclassement de l’espèce, je demanderai, à ce que les éleveurs propriétaires du bétail ayant subi des attaques puissent être destinataires des documents envoyés aux autorités après expertise afin de leur donner un droit de regard et de compréhension sur le traitement de leurs dommages. Je demanderai enfin que les méthodes de comptage soient éclaircies afin que l’on lève les doutes sur la fiabilité des résultats qui sont produits par l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage en matière de prolifération de l’espèce.

Arnaud Viala