Investir pour ne pas mourir guéri

Les annonces pleuvent sur la reprise et ses effets visibles, que nous ne constatons malheureusement pas toujours dans les proportions que la caisse de résonance médiatique laisse présager. A bien des égards, les investissements peinent à repartir à la hausse et poursuivent même dans certains secteurs leur dégringolade.

L’analyse vaut également pour le département de l’Aveyron où, plus qu’ailleurs, a toujours prévalu la gestion en bon père de famille de nos entreprises. C’est ce dernier réflexe, couplé à une bonne santé de notre tissu d’acteurs économiques, qui nous assure depuis des décennies l’un des plus faibles taux de chômage et de défaillance au plan national.

Sans se méprendre sur les excès des effets de manche et des embardées parfois trop optimistes de certaines incantations, il ne faut pas non plus tourner le dos à l’avenir, ce qui est contraire à l’esprit aveyronnais. Même si le défaut de visibilité sur les carnets de commandes fragilise les prévisionnels, et bien que les équilibres fondamentaux d’un système vacillant soient loin d’être restaurés, rien ne justifierait que l’on ne prépare pas aujourd’hui les produits de demain, que l’on ne parte pas à la conquête de nouveaux marchés ou de nouveaux circuits de distribution, que l’on ne se dote pas des outils qui permettront de subsister et de gagner dans l’environnement hyper concurrentiel du monde qui nous entoure.
L’Aveyron et les aveyronnais incarnent une certaine avant-garde et ont toujours cultivé et concrétisé sans tapage des projets d’envergure… « Ad augusta per angusta » : vers de grands desseins par nos petits chemins.

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